L’identification des bovins

Mis à jour le 03/12/2013

L’identification des bovins a été redéfinie en 1998 pour répondre aux exigences européennes en matière de traçabilité de la viande bovine et des produits à base de viande bovine.

Elle comporte :

  • l’apposition aux deux oreilles d’une boucle plastique agréée de couleur saumon comportant 10 chiffres précédés du code pays (FR pour la France) matérialisés également par un code barre :

les 2 premiers numéros correspondent au chiffre du département
les 4 derniers chiffres, imprimés en gros caractères pour être facilement lisibles par l’éleveur, forment le numéro de travail

  • l’inscription des données de l’identification sur un registre des bovins tenu sur l’exploitation. L’éleveur y mentionne toutes les naissances, entrées et sorties (vente, abattoir, équarrissage),
  • l’enregistrement des informations relatives notamment aux détenteurs d’animaux, aux exploitations, aux animaux détenus, à leurs mouvements et à leur identification dans la base de données nationale d’identification (BDNI) et de traçage des bovins et de leurs produits.

L’éleveur identifie lui-même les animaux nés sur son exploitation avant l’âge de 7 jours. Il notifie à l’EDE, dans un délai de 7 jours toute naissance entrée et sortie ainsi que la perte d’une boucle par animal.
L’EDE édite pour chaque animal, un document appelé "passeport d’un bovin" comportant les références de l’élevage (numéro de cheptel) et de l’animal (date de naissance, origine, numéro...).

Des contrôles sont réalisés dans les élevages et tous les points de rassemblement de bovins par les agents des directions départementales de la protection des populations pour vérifier la bonne exécution de ces dispositions.