Un bouclier tarifaire pour faire face à la hausse des tarifs du gaz et de l’électricité

Mis à jour le 01/10/2021

Un « chèque énergie » supplémentaire


Un chèque énergie supplémentaire de 100 euros sera versé au mois de décembre aux 6 millions de ménages aux revenus les plus modestes, c’est-à-dire aux les personnes déjà bénéficiaires du « chèque énergie » :

  • Il s’ajoute au chèque versé au printemps 2021 et à celui du printemps 2022 (d’un montant moyen de 150 euros) ;
  • Simplifié, ce chèque est reçu automatiquement, par tous les ménages éligibles (chauffage au gaz, à l’électricité, au fioul ou au bois).

 

Êtes vous éligible au chèque énergie ?
L’État soutient les ménages à revenus modestes pour payer leurs factures d’énergie. En faites-vous partie ?

Gel des tarifs réglementés du gaz

Cette mesure risque cependant de ne pas suffire, c’est pour cette raison que le Premier ministre a par ailleurs décidé de bloquer le tarif réglementé de vente du gaz.

« Concrètement, tout l’hiver prochain, le tarif réglementé du gaz ne dépassera jamais le tarif d’octobre 2021 », a déclaré Jean Castex.

Cette mesure a pour but de protéger le pouvoir d’achat des Français.

Limitation de la hausse du tarif réglementé de l’électricité à 4 % début 2022

Partout en Europe, et a fortiori en France, l’augmentation du prix du gaz a des conséquences sur le prix de l’électricité. En effet, une partie de l’électricité produite et importée est produite à partir de centrales à gaz.

Pour éviter cette hausse du prix de l’électricité, Jean Castex s’est engagé à ce que les tarifs réglementés de vente de l’électricité n’augmentent pas d’ici la fin de l’année 2021.

Une légère hausse sera néanmoins nécessaire en 2022. « Le Gouvernement fera en sorte que cette hausse, qui interviendra début 2022, ne dépasse pas 4% du tarif », a assuré le Premier ministre.

Pour un Français se chauffant à l’électricité, cette augmentation se matérialisera sur sa facture à hauteur de 5 euros par mois.

Réduire notre dépendance au gaz naturel
La France travaille de manière protéiforme à atteindre son indépendance énergétique en :
réduisant les facteurs de chauffage grâce à la rénovation énergétique des bâtiments ( MaPrimeRénov’) ;
accélérant la substitution du gaz naturel par d’autres énergies produites en France et qui n’émettent pas de gaz à effet de serre (électricité, biomasse, hydrogène) ;
développant la production de biogaz (méthaniseurs).